Imaginons : le jour de la mise en vente de votre bien vous recevez une offre au prix demandé. Quelle chance nous direz-vous ! Oui, mais voilà, certains propriétaires, pour une raison ou une autre, ne veulent pas toujours se précipiter. Peuvent-ils refuser ?
Sachez-le : rien, ni personne ne peut vous obliger à vendre votre bien, même si l’offre correspond au prix de l’annonce. La jurisprudence considère que l’affichage du prix s’apparente à une invitation à la négociation, non une obligation ou une contrainte.
Attention du côté de l’acheteur ! Si le vendeur accepte l’offre par écrit, la vente est en théorie légalement conclue.
Dans le cas où vous refusez l’offre, bien souvent parce que vous l’estimez trop basse, vous pouvez soit refuser les négociations, soit proposer une contre-offre au prix que vous souhaitez. Généralement, vendeur et acheteur essaient de trouver un juste milieu en négociant le prix, en ajoutant ou retirant des clauses à la vente.
Refuser une offre vous donne l’opportunité d’obtenir davantage ! Avancez vos arguments !
Une offre au prix demandé ? Jouez sur la concurrence et l’intérêt que suscite votre bien (c’est d’ailleurs le cas quand le prix est justement estimé). Une offre plus basse ? Trouvez un prix d’entente.
Ne perdez pas de vue que la marge de négociation moyenne s’élève généralement à 5,2% du prix affiché pour les maisons contre 3% pour les appartements.
Ou plutôt prudent ! Une contre-proposition acceptée, tout comme une offre d’achat, entraîne la vente du bien. Ne soyez pas gourmand, négociez avec un acheteur à la fois. Prenez la température avant par téléphone, mais, surtout, ne vous engagez jamais par écrit, à moins d’être sûr de vous !
La contre-proposition se présente comme suit : –
La lettre peut préciser le prix d’achat proposé par le candidat et ses éventuelles remarques. Il convient ensuite d’expliquer l’impossibilité d’accepter cette offre aux conditions proposées, tout en rappelant que vous êtes ouvert à la discussion (vous ouvrez ainsi la porte aux négociations). Il convient de mentionner le nouveau prix demandé, entre l’offre et le montant initial, sans oublier la durée de validité (nous vous conseillons de la fixer à 15 jours maximum).
C’est ici que votre agent immobilier peut se montrer précieux ! Il va pouvoir vous accompagner dans les différentes étapes de la négociation et jouer l’intermédiaire avec le candidat.
Ses connaissances en font un double allié : tout d’abord pour la formulation correcte de la contre-offre, ensuite pour la défense de vos intérêts. Il connait les prix du marché et pourra établir une proposition cohérente tout en ne perdant pas de vue le prix que vous souhaitez.
Que vous vous situiez du côte de l’acheteur ou du vendeur, la finalisation d’un projet immobilier reste une étape clé. En connaitre tous les aspects (juridiques et pratiques) vous permettra de la vivre plus sereinement.
Comment ? Par l’intermédiaire d’un expert : un agent immobilier.
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